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The wind in my heart
The wind in my heart
  • Elle se refuse toujours à entendre, à comprendre, Elle rit pour cacher sa terreur d'elle-même. Elle a toujours passé sous les arches des nuits. Et partout où elle a passé Elle a laissé L'empreinte des choses brisées. Paul ELUARD
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14 mai 2008

Vivre, simplement vivre...!

Je viens de comprendre.

Ce n’est jamais le bon moment, ça ne sera jamais le bon moment. Avant je pensais que je Saurai. Quand. Qui. Quoi. Lorsque je serai grande.  Et puis… les secondes défilent, les unes après les autres, inexorablement, et je me rends compte que je ne sais toujours pas, je ne sais toujours rien. Je doute.

Tiens, d’ailleurs, ce n’est pas le bon moment pour douter, non plus. Moins d’un mois avant l’internat. Moins d’un mois. Au lieu de me jeter tout entière dans le travail, je doute… et j’essaie de limiter la casse. Je n’en peux plus.

Errance virtuelle… Je voudrais brûler encore une fois au brasier des premières fois. Ici. Se reconnaître un peu, il y a un an… lire avidement la suite.

Sur mes pages de cours, jusque dans mes rêves, leur duel se poursuit. L’un. Puis l’autre. Lequel ? Leurs mots, leurs visages se mêlent, leurs sourires… Mon cœur se brise, je me réveille épuisée.

Un regard échangé, des papillons, ce visage brûlé, l’espoir de peut-être… Non.

Je voudrais être simple. Je voudrais être amoureuse, comme avant, sans me poser de questions, je voudrais que tus ce possibles m'emplissent de joie… Là, je suis juste vide. Déserte. Transparente, sauf pour les autres. Ils me parlent ils me parlent ils me parlent, et moi je me noie.

Tout se mélange, tout se mêle, tout va trop vite pour moi, la vie me happe, et moi… ? moi je veux me perdre dans les mots, dans la musique, me perdre dans les dédales du Louvre, m’asseoir devant la Victoire de Samothrace, et rester là… Je veux courir dans les champs, je suis une herbe folle que l’on essaie de faire rentrer dans un carcan. Je veux être allongée près de toi tes mains sur moi t’embrasser t’embrasser t’embrasser oublier sentir le soleil sur ma peau le vent dans mes cheveux qu’est-ce qu’elle attend la ptite lady gare St Lazare ?

Je me dis libre, quelle ironie… je suis prisonnière de tout ça, je critique les règles, et je n’ai pas le courage de m’en défaire. Je n’ai pas le courage de partir. C’est tellement plus facile de faire ce qu’on attend de vous. De suivre le politiquement correct.

Et pourtant… je me suis fait une promesse, un soir, il y a bien longtemps, mais je ne sais comment la tenir.

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Commentaires
B
lelocatairedu3è >> j'essaierai, la prochaine fois ;-)
L
On a envie de vider le grand escalier de ses touristes rien que pour toi. Mais un conseil : la salle des Rubens s est plus calme et a une force hypnotique. En attendant que tu rencontres Belphégor...<br /> Hommage à tes mots.
B
Fraise >> oui, le travail est un bon remède... mais c'est dur, quand même. Merci du commentaire ;-)
F
Tu hésites entres 2 hommes?<br /> surtout, quand dans la vie privée ça ne va pas, il faut se jeter dans le travail pour garder un juste équilibre.<br /> Un jour, tout va s'éclaircir tout seul, tu verras...
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