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The wind in my heart
The wind in my heart
  • Elle se refuse toujours à entendre, à comprendre, Elle rit pour cacher sa terreur d'elle-même. Elle a toujours passé sous les arches des nuits. Et partout où elle a passé Elle a laissé L'empreinte des choses brisées. Paul ELUARD
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10 juin 2008

Peut-être...

Ambiance musicale

HPIM5198Je me demande… jusqu’à quel point est-il possible que j’aie eu envie d’aller chercher ma liberté lors de ces dernières semaines. Jusqu’où, aussi.

Une soirée à regarder le soleil se coucher aux Tuileries, et les martinets aussi. A ouvrir ses cadeaux, à marcher sur tous les ponts de Paris, en admirant les lumières…

Et pourtant, l’impression que quelque chose s’est envolé.

Evaporé.

Je ne sais pas…

Mais après un baiser volé sous une arche de verdure, je me reprends à rêver… à rêver que peut-être, en fait, tout ne soit pas si compliqué que je le croyais.

Et je me dis…

Peut-être que je dois cesser cette course folle vers d’autres expériences. Peut-être que j’ai rencontré le bon, en premier… ?

Peut-être qu’après un an, je vais finir par te pardonner.

Peut-être.

Et en attendant, rêver rêver rêver de t’embrasser.

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Commentaires
B
Barjac >> Tout d'abord, merci pour ton long commentaire, qui est très intéressant... et qui a suscité plusieurs réactions chez moi ! <br /> Ce que tu dis est très vrai, avec la maladresse et les coeurs qui s'écorchent... et peut-être justement que le premier amour est si intense grâce à cela, pas forcément à cause du bourreau comme tu le penses, mais grâce à la poésie et au charme de l'inexpérience...?<br /> <br /> Quant au pardon, je ne sais pas... je comprends ce que tu dis, mais je n'irais pas jusqu'à affirmer comme toi que "pardonner, c'est enterrer l'autre dans le cimetière des anvciens coeurs battants" (très joli jeu de mots d'ailleurs). Si on part de ce principe, cela signifierait donc que le seul amour viable est l'amour dans lequel on n'a jamais eu besoin de pardonner quoi que ce soit ? cela n'est pas très réaliste...<br /> Je crois encore que pardonner ne veut pas dire renoncer... peut-être que je me trompe, je n'en sais rien ! Et je ne sais pas encore très bien si je reste fidèle à un passé révolu, comme tu le dis, ou s'il y a autre chose... j'ai l'impression, de plus en plus, qu'il me reste des choses à vivre avec lui.
B
Salut Becky,<br /> <br /> Encore un témoignage des cicatrices que laissent les histoires amoureuses, et tout particulièrement la première. Je ne suis guère doué à suivre mes propres conseils, mais les conseils sont faits pour les autres, n'est pas :) "Follow what I say, not what I do."<br /> <br /> La première histoire sera toujours plus intense que les suivantes, pour la même raison qu'un film nous fait plus d'effet la première fois qu'on le voit. Ensuite, on connaît la chanson. Ca a beau être une chouette chanson, elle sonne familier.<br /> <br /> Mon premier amour fut certainement le plus intense . Et le plus maladroit. Tout en sentiment, pas les moindres bases de relationnel. Nous fûmes deux coeurs s'écorchant l'un l'autre. Cela nous aura permis d'apprendre à faire preuve de plus de tact, plus d'attention, à contrôler nos sentiments. Il y a tant de choses à dire et à ne pas dire à une femme, tant de choses qui ont un sens différent à ses yeux, tant d'actes dont nous ignorons qu'ils peuvent la blesser. Il faut avoir fait ces erreurs pour ne pas les reproduire. Et pourtant, je pense que l'intensité des premiers moments amoureux doit beaucoup à cette maladresse qui les accompagne. Mystère de l'âme humaine qui fait que l'on s'attache à son bourreau, au delà de toute mesure.<br /> <br /> Je me bats régulièrement avec des démons semblables aux tiens (moins l'été, note, vu que d'autres démons viennent me casser les pieds :)). J'ai cherché à les confronter, quatre ans après l'avoir quittée. Ce fut pénible, embarrassant, mais pas totalement inutile. C'était elle et ce n'était plus elle. Cela m'a permis de réaliser que nous avions fait notre bout de chemin, chacun de notre côté, et n'étions plus les mêmes. Deux inconnus liés par le souvenir. Les deux rives d'un même fleuve : indissociables, et pourtant à jamais désunies.<br /> <br /> >> "Peut-être qu’après un an, je vais finir par te pardonner."<br /> <br /> Il faut un certain détachement pour pardonner. Une force dont peu savent faire preuve. Elle m'avait confié ne plus m'en vouloir, et une porte s'était close. "Je ne t'en veux plus, tu sais." La version polie de : "J'ai tourné la page, tu vois". Quelqu'un qui vous en veut est quelqu'un dans le coeur de qui vous vivez encore. Cette fausse hostilité n'est au final que le cri un amour inassouvi, une réaction de défense à la douleur qui en résulte. Une femme qui vous hait est une femme pour qui vous existez. Une femme qui vous a pardonné est une femme qui vous a enterré dans son cimetière des anciens coeurs battant. Mais cela est nécessaire, je crois. Tant pour l'un que pour l'autre.<br /> <br /> Alors, il est peut-être temps de pardonner, comme tu le dis. Temps de tourner cette page. De commencer une nouvelle histoire. "Le bon" n'est pas unique. Il y a des tas de gens "compatibles" avec lesquels on pourrait partager des sentiments durables. Le premier sera toujours le premier, celui que l'on n'oubliera jamais, Dieu nous en préserve. Mais le premier ne doit pas devenir le dernier. <br /> <br /> Imagine-toi aller dans un nouveau restaurant, commander un plat au hasard, être conquise. Chaque fois que tu retournes dans ce restaurant, tu commandes à nouveau le même plat. Tu sais que tu vas te régaler, pourquoi prendre le risque d'essayer autre chose ? Et si demain le restaurant cesse de cuisiner "le bon" plat, décides-tu de ne plus y mettre les pieds ? Je suis d'avis qu'il y a certainement sur la carte des plats tout aussi excellents que "le bon", peut-être même meilleurs ! <br /> <br /> Autre image: le coeur est un violon. Le départ du violoniste justifie-t-il qu'on laisse l'instrument mourir dans son étui, quand il y a tant d'autres violonistes pour en tirer d'envoûtantes harmonies ? Le coeur nous trompe : ce n'est pas le musicien qui lui manque, seulement la musique. Encore faut-il donner leur chance à ces autres musiciens. Et si leur musique sonne creuse, il faut peut-être se demander : a-t-on vraiment sorti le violon de son étui ? (Si oui, un changement de musicien s'impose !)<br /> <br /> Tout ça pour dire qu'il est peut-être temps de te débarrasser de cette fidélité au passé que tu t'imposes. On ne saurait mener le deuil trop longtemps : la vie est bien assez courte comme ça !<br /> <br /> Barjac
B
Sérillo >> quelqu'un de sage me disait récemment que de toute façon il ne faut pas oublier, pour pouvoir rester vigilant et éviter que les mêmes erreurs se reproduisent...
S
Pardonner n'est pas oublier, malheureusement.
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