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The wind in my heart
The wind in my heart
  • Elle se refuse toujours à entendre, à comprendre, Elle rit pour cacher sa terreur d'elle-même. Elle a toujours passé sous les arches des nuits. Et partout où elle a passé Elle a laissé L'empreinte des choses brisées. Paul ELUARD
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11 juin 2008

Et j'en crève

816f61a0d5e81cd95psAmbiance musicale

Juste toi, là, et tes yeux si bleus.

Ta main sur ma hanche, et ton sourire planté sur moi.

Tu te rapproches, plus près, encore plus, viens.

Des lèvres juste effleurées. Comme un vent d’été qui serait passé par là.

Insister.

Un peu.

Encore.

Ferme les yeux. 

Juste profiter de cet instant suspendu, plus rien ne compte sauf cette bouche contre la mienne, et ton corps pressé contre le mien.

A la dérobée, je te regarde, enfin…

Et je surprends ton regard, deux yeux si bleus si bleus si bleus.

Qui me caressent le cœur.

Je deviens frisson…

Et le retour des papillons.

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Commentaires
B
Emaxyo >> Merci :-) c'était le but...
E
La sensualité est tellement perceptible, on sent la caresse sur nos lèvres, c'est envoutant.
B
Adagio >> oui, ces scènes me reviennent... ça fait longtemps que je n'ai pas vu ce film. La scène qui me vient toujours à l'esprit, c'est celle avec le vélo et sson amoureuse. Et aussi dans le camp, quand il dit au petit que non, comment pourrait-on faire du savon avec des humains ?<br /> Oui, on regarde les films différemment selon la période de notre vie... et c'est pareil pour les livres je trouve !<br /> Bonne soirée :-)<br /> <br /> Mandoue >>merci pour ton commentaire. Le repos, oui, pourquoi pas... mais je crois que je préfère l'action ;-)
M
à s'y laisser suspendre qu'enfin un peu de repos entoure ce coeur énamouré
A
Deux passages : la première fois à l'opéra, lorsqu'il est subjugué par cette femme assise au balcon, qu'il passe toute la représentation la tête tournée de profil vers elle et qu'il lui soumet en pensée cette suggestion intense "regarde moi" (ou une intention équivalente, je ne me souviens plus du propos exact)jusqu'à ce qu'effectivement elle pose à son tour son regard sur lui. Moment fort...<br /> La seconde est dans le camp : il est dans un baraquement pour une soirée organisée par les nazis, et il trouve le disque de ce qui a été leur première rencontre musicale (la barcarolle donc). Il s'arrange pour mettre le son sur le haut parleur dirigé dans tout le camp, ainsi sa femme saura qu'il est en vie, qu'il est là, et ce message d'amour résonnera au-delà de l'atrocité de ce lieu. Moment très fort en émotion quand on voit la femme écouter cette musique à travers la fenêtre, quand on ressent avec elle tout ce qu'elle peut éprouver...<br /> <br /> Et comme elle a les mêmes yeux d'une personne que j'ai profondément aimée, mon émotion est alors décuplée.<br /> <br /> Je crois que je vais bientôt regarder de nouveau ce film (déjà vu plusieurs fois aussi, mais cela se savoure sans modération, et il se voit d'ailleurs différemment selon là où l'on en est dans sa propre vie - peut-être comme tous les films non ? )<br /> <br /> :)
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